Découvrez un extrait exclusif de “Destins Croisés”
Dernière mise à jour : 18 août
Chères lectrices, Chers lecteurs,
Aujourd’hui, je suis ravie de partager avec vous un extrait de mon roman intitulée Destins Croisés.
Laissez-vous emporter par une histoire émouvante où les chemins se croisent et où l’amour transcende les épreuves.
Synopsis
Clara est une jeune architecte en deuil de son mari, et Liam, un homme d’affaires au passé sulfureux et mystérieux.
Alors que Clara tente de reconstruire sa vie et de protéger ses enfants, elle rencontre Liam, dont la présence magnétique éveille en elle des émotions depuis longtemps enfouies. Mais les secrets de Liam menacent de tout bouleverser.
Au carrefour de leurs destins, Clara devra faire face à des choix déchirants pour embrasser à nouveau l’amour et la vie.
Extrait de Destins Croisés
J’appréciais profondément la nouvelle histoire que je tissais, ma nouvelle vie me semblait sur mesure. Même mes enfants semblaient épanouis, et la présence de Thomas comblait mon cœur de joie. Paris, cette ville au charme intemporel, se dévoilait à moi chaque jour un peu plus, et j’aimais explorer ses rues, ses cafés, et ses musées. Pourtant, malgré tout l’amour que je portais à ma nouvelle ville, New York me manquait terriblement.
Les gratte-ciels majestueux, la frénésie constante de la Grosse Pomme, les souvenirs gravés dans chaque coin de rue… tout cela restait ancré en moi, comme une mélodie familière que l’on ne peut oublier. Mais la vie à Paris m’offrait une nouvelle perspective, une chance de réinventer mon chemin, de créer de nouveaux souvenirs, et de chérir les moments présents.
La nostalgie de New York persistait, mais elle se mêlait désormais à l’excitation de cette nouvelle aventure à Paris, une ville qui avait su capturer mon cœur d’une manière différente, mais tout aussi profonde.
Deux ans plus tard
Thomas et moi continuions de vivre des jours heureux, marquant désormais notre troisième année ensemble. Il s’était parfaitement intégré dans nos vies et avait tissé des liens solides avec mes filles, qui l’appréciaient beaucoup.
Mamie Josie avait finalement décidé de s’installer chez nous, après avoir initialement résisté et campé sur ses positions en affirmant, "Il est hors de question que je quitte la Vendée", de manière répétée. Je ne savais pas exactement comment Thomas avait réussi à la convaincre, c’était comme un petit secret entre eux, mais cela me remplissait de joie. Ainsi, ma grand-mère était désormais à mes côtés, et je pouvais veiller sur elle.
Ma nouvelle vie s’alignait parfaitement avec ce dont j’avais besoin : calme et sans drame. Emma et moi étions plus proches que jamais, et notre relation fraternelle avait atteint un niveau de complicité inégalé. De plus, j’étais parvenue à renouer le dialogue avec Anthony, sans ressentir d’amertume. Nous avions mutuellement décidé de faire de “Liam” un sujet tabou, convenant que nous ne parlerions plus jamais de lui.
J’avais réussi à tourner la page et à tourner mon regard vers l’avenir avec optimisme.
La journée touchait à sa fin, je m’apprêtais à quitter mon bureau lorsque ma secrétaire m’interpella : « Madame Evans. — Oui, Estelle, répondis-je. — J’ai un appel de New York pour vous. »
De New York ? Je me demandais si c’était Emma. J’espérais sincèrement qu’il n’y avait rien de grave.
« Très bien, Estelle, passez-le-moi. — Allo Clara. — Oui, qui est-ce ? demandai-je, ne reconnaissant pas cette voix pourtant familière. — C’est moi, Steven. — Steven ? Ça fait longtemps, comment ça va ? Qu’est-ce que tu deviens ? — Eh bien, c’est pour ça que je t’appelle. J’aurais besoin de ton aide. — Oh, vraiment ? À quel sujet ? — Je dois me rendre chez moi à Jackson, dans le Wyoming. Tu sais que ma mère y possède un ranch. — Oui, je m’en souviens. — Eh bien, elle a eu un grave accident à cheval, et je dois me rendre à son chevet. — Oh non, je suis désolée d’apprendre ça. J’espère que ce n’est pas trop grave. — Malheureusement, si. Elle s’est cassé le col du fémur, et c’est pour ça que je dois partir. Je ne sais pas quand je pourrai revenir à New York. — Ok, mais pourquoi tu m’appelles ? Tu sais que je ne vis plus à New York depuis pratiquement six ans, répliquai-je. — Oui, je le sais, mais j’ai besoin que tu reviennes. Je veux que tu gères l’entreprise en mon absence, répondit Steven. — Quoi ? Mais ce n’est pas possible, Steven. J’ai ma propre entreprise, une nouvelle vie, mes enfants sont bien ici, et j’ai un nouvel homme dans ma vie qui est français et travaille à Paris, protestai-je. — Clara, tu étais mon associée, et tu es la seule en qui j’ai une confiance absolue pour diriger la société. Je ne peux pas confier cette responsabilité à quelqu’un en qui je n’ai pas confiance, et je ne peux pas fermer l’entreprise aussi longtemps, insista-t-il. — Mais Steven, tu te rends compte de ce que tu me demandes, répliquai-je. — Oui, je le sais, mais ce n’est pas une demande, c’est une supplication. Et je sais que tu n’as pas vendu ta maison à Park Slope, dit-il. — Comment tu le sais ? m’étonnai-je. — Je suis au courant de tout dans cette ville, ma chère, répondit-il. Clara, je dois partir dans deux jours. Voici ce que je te propose. — D’accord, je t’écoute. — Une fusion de ton entreprise et de la mienne, nous ne serons plus associés, mais partenaires à parts égales, 50/50. Ton bureau à Paris deviendrait une succursale, et pour tes clients, qui étaient à l’origine les miens, ils ne remarqueraient même pas la différence », proposa Steven.
Je me mis à réfléchir sérieusement à cette proposition.
« Écoute, deux jours, c’est vraiment très court pour organiser un déménagement. Nous sommes presque en décembre, et mes enfants sont à l’école. Ce que tu me demandes semble totalement irréalisable, exprimai-je avec préoccupation. — S’il te plaît, Clara, je mets tout en jeu, insista-t-il, visiblement désespéré. — D’accord, je vais y réfléchir, mais ce n’est pas une décision que je peux prendre seule. J’ai quelqu’un dans ma vie maintenant, et je dois lui en parler, expliquai-je. — S’il t’aime, il te suivra ! répondit-il avec assurance. — Ce n’est pas si simple, Steven. Il a une vie ici, un travail, une famille et des amis. Ce n’est pas une décision à prendre à la légère. — Je dois y aller, réfléchis-y. Je compte sur toi, Clara. Je suis convaincu que tu prendras la bonne décision. »
Après ces mots, Steven raccrocha, me laissant face à un choix déchirant qui allait inévitablement avoir un impact sur ma vie et sur celle de ceux que j’aimais.
Je me mis à faire les cent pas dans mon bureau, tourmentée par la proposition de Steven. Il avait besoin de mon aide, mais revenir à New York après tout ce temps était une décision majeure. Je savais que je devais en parler avec mon entourage, car cette décision n’était pas seulement la mienne.
J’espère que cet extrait vous a captivé et vous a donné envie d’en découvrir davantage sur l’histoire de Clara et Liam. Disponible en format numérique et en format papier, rendez-vous sur Amazon pour vous procurer votre exemplaire de Destins Croisés.
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Merci de votre lecture et à bientôt !
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