Comment gérer les commentaires négatifs, ou pire, l’absence totale de commentaires sur son travail ?
Dernière mise à jour : 8 oct.
Aujourd’hui, je voulais vous parler d’un sujet qui me touche particulièrement : comment gérer les commentaires négatifs, ou pire, l’absence totale de commentaires sur son travail.
En tant qu’autrice, c’est un aspect qui m’affecte souvent. Je sais que recevoir des critiques, même négatives, est une preuve que le lecteur ou la lectrice a un avis sur ce que j’écris. Mais quand il n’y a aucun retour, cette absence devient rapidement source de frustration.
C’est comme lancer son travail dans le vide sans savoir s’il a résonné avec qui que ce soit.
Comment gérer les commentaires négatifs ou l'absence de commentaires ?
Écrire est un acte profondément intime.
Lorsque je publie un livre, un article sur le blog ou un post Instagram, je mets une part de moi-même en lumière. C’est un peu comme offrir une partie de son âme au jugement d’autrui. Alors, bien sûr, recevoir des commentaires négatifs peut être douloureux. Mais ce qui me frustre le plus, c’est quand il n’y a aucun retour.
Je me retrouve à me demander :
Est-ce que quelqu’un a lu ?
Est-ce que ça les a touchés, dérangés, inspirés ?
Ce silence peut être assourdissant.
Les commentaires négatifs, est-ce un mal nécessaire ?
Je ne vais pas vous mentir, recevoir des critiques négatives n’est jamais agréable. Pourtant, je me suis dis que l'on pouvait les voir comme une forme de validation. Cela peut paraître paradoxal, mais un lecteur ou une lectrice qui prend le temps d’exprimer son mécontentement, ou qui n’a pas apprécié une partie de mon travail, envoie un message très clair : il a pris le temps de me lire et d'y réfléchir.
Bien sûr, toutes les critiques ne se valent pas. Certaines sont constructives et permettent de progresser, d’autres sont simplement là pour blesser. Ce que j’ai compris, c’est qu'il faut filtrer ces commentaires avec discernement. Il faut prendre en compte ceux qui sont constructifs, ceux qui aident à s'améliorer, et essayer de laisser glisser les autres, même si c’est parfois difficile.
Après tout, on ne peut pas plaire à tout le monde, et c’est une vérité que l'on doit se rappeler régulièrement.
Et quand il n’y a aucun commentaire ?
C’est probablement la partie la plus frustrante pour moi.
Lorsque je publie un article sur le blog, un livre ou même un simple post sur les réseaux sociaux, je me dis toujours : et maintenant, qu’est-ce qu’ils en pensent ?
Quand je vois que personne ne prend le temps de réagir, cela me donne souvent l’impression que mon travail est passé inaperçu ou voir-même insignifiant, et ça, c’est une sensation vraiment difficile à accepter.
Je me pose souvent cette question : qu'est-ce que je ne fais pas correctement pour que je ne sois pas lue ?
Cela fait maintenant un an que je me suis officiellement lancée dans cette aventure littéraire, et honnêtement, je ne pensais pas que ce serait si difficile d'obtenir des retours.
J’imaginais que publier un livre, avoir un blog, ouvrir, tout simplement, mon univers au public serait suffisant pour susciter des réactions, mais la réalité est tout autre. Je me demande constamment si je ne communique pas assez, si je n'utilise pas les bons outils ou si mon travail ne touche tout simplement pas le bon public. Cette incertitude me pousse à remettre en question mon approche : est-ce le manque de visibilité, le marketing, ou peut-être quelque chose d'autre ?
Comment faire face à cette frustration ?
Pour gérer cette frustration face à l'absence totale de retours, j'ai dû apprendre à changer ma perspective.
Lorsque je suis confrontée à un silence de la part de mes lecteurs/lectrices, j'essaie de me rappeler qu’un livre, un texte, ou n’importe quelle œuvre créative peut mettre du temps avant de trouver son public. L’impact n’est pas toujours immédiat, et parfois les retours arrivent bien plus tard que nous pourrions l'imaginer.
Il faut savoir être patient, accepter que tout ne se passe pas toujours dans l’immédiateté, et que mon travail peut vivre longtemps après sa publication, même si les échos ne sont pas instantanés. En parallèle, j’ai aussi appris à ne pas me baser uniquement sur les retours visibles : certains lecteurs apprécient en silence, sans ressentir le besoin de commenter en ligne, et je dois accepter que cette forme d’engagement existe aussi. Cependant, quand le manque de retour devient trop lourd, je me réfugie dans l’écriture elle-même. Créer un nouveau projet me permet de détourner mon attention de cette absence et de me recentrer sur ce qui compte vraiment : l’acte créatif en lui-même.
Écrire pour moi, retrouver du plaisir, sans chercher l’approbation immédiate, exactement comme avec Confession d'un Amour Secret. C'est une nouvelle intime, qui n'a pas besoin d'être reconnue ou mise en lumière. C'est une déclaration personnelle, destinée à quelqu'un qui compte énormément pour moi, même si cette personne ne la lira probablement jamais. Écrire ces mots m'a permis d'apaiser mon esprit, de poser sur le papier tout ce que je ressentais.
En me plongeant dans de nouvelles idées, en m’immergeant dans mon monde imaginaire, j’oublie parfois la frustration du silence.
De plus, j'essaie de pas ne rester focalisée sur les validations extérieurs, en célébrant mes propres petites victoires, comme terminer un roman, retrouver de l'inspiration suite à un blocage, se sont des réussites énormes pour moi. Cette reconnaissance personnelle est primordiale pour continuer à avancer, indépendamment des retours que je pourrais (ou non) recevoir.
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